Le Schwyberg mis sur courant alternatif

"Je me permets de réagir à l’article du 19 juillet sur les éoliennes du Schwyberg. Le roi Ubu est disponible en version gratuite. Profitez-en. Selon un sondage, toujours très fiable, 72% pour les éoliennes. Je n’ai toujours rien trouvé sur le site de Groupe E d’une étude sur le bilan écologique de cette construction (route, déforestation, bétonnage…). Par contre, selon leurs chiffres, cela représenterait 0,06% de la production annuelle suisse. Sur une échelle de 1 mètre, cela ne fait même pas 1 millimètrepour un coût estimé à 55 millions?

D’après certaines sources, les mesures de vent auraient été réalisées sur cinq mois, l’appareil de mesure étant tombé en panne. C’est ce qui doit s’appeler le courant alternatif: un mois je compte, un mois je ne compte pas, sauf pour les factures évidemment.

Les trois ou quatre conseillers d’Etat, membres du conseil d’administration de Groupe E, ont dû oublier de demander une garantie en cas de démontage. L’estimation du prix de l’assainissement de la Pila serait déjà oublié? Si gouverner, c’est prévoir, comment se fait-il que l’Etat omette de tenir compte de la position de l’ECAB qui déclare ne plus vouloir assurer aucune nouvelle construction dans cette région depuis la catastrophe de Falli-Hölli? La réputation de fermeté de ce Gouvernement n’est plus à prouver. La BCF, son employé, lui dicte ses conditions (affaire de la vente de la Grenette). Groupe E parle d’écologie.

De fameux experts. Plus de cinquante ans d’exploitation du barrage de Rossens et allez voir le résultat de la Petite-Sarine: un cloaque. Une destruction du paysage garantie pour des décennies. Dans le genre, difficile de faire plus fort."

Claude Savoy,

Fribourg, 27 juillet 2012

Source et original : courrier des lecteurs, La Liberté